mercredi 15 avril 2009

Photos ...

On commence à mettre en ligne toutes nos photos (ou presque toutes...). Si vraiment vous trouvez que certaines sont magnifiques, demandez-les nous en format et qualité d'origine.

Adresse web : http://picasaweb.google.com/benin2009

mardi 14 avril 2009

Bon retour, bonne arrivée !




Ca y est, on est là, en Belgique, chacun chez nous...
Perso, ça me fait bizarre de ne plus entendre "bonne arrivée" quand j'arrive quelque part, ou "bonne assise" quand je m'assied quelque part. Tout comme le fait de ne plus devoir serrer 10 fois la main d'une même personne sur une seule journée. Et j'ai un peu froid.
Mais la réacclimation se fait... doucement doucement, mais sûrement sûrement...

Bientôt, un album en ligne sera disponible, et vu qu'on n'en a jamais assez, une soirée photo suivie d'une soirée aux rythmes africains est déjà prévue.

dimanche 29 mars 2009

Le stage

Voilà, c'est le dernier article posté depuis Parakou. Et peut-être même le dernier tout court pour le "groupe Parakou". Les quelques jours que nous passerons à Nati, dans le parc de la Pendjari et à Cotonou risquent d'être intenses, et on n'aura sûrement pas le temps de se rendre au cyber.
Il est donc grand temps de consacrer ne serait-ce qu'un message au stage. C'est quand même la raison principale pour laquelle on s'est retrouvés au Bénin (mais pas l'unique). Et si on ne l'a pas fait plus tôt, c'est parce que ça ne s'est pas super bien passé... Enfin, un peu mieux quand même pour Laurie et Fred que pour Mary et moi.
De leur côté, elles ont été encadrées par l'ensemble des profs d'histoire/géo (8 au total) du CEG 2, appelé "Collège Zongo". Ceux-ci semblent avoir été très accueillants du début à la fin, et elles ont pu observer et donner cours à des classes de presque toutes les années. Lorsque Laurie a eu un petit souci de santé (elle vous l'expliquera elle-même), ils sont tous venus à l'appart' pour lui souhaiter une "prompte guérison". Ils ont même accepté de recevoir dans leurs classes 2 militaires belges qui souhaitaient voir comment s'organisait l'enseignement au Bénin. Apparemment, ce fut un grand moment !
De notre côté, je le disais juste avant, ça s'est un peu moins bien déroulé... Tout d'abord, on s'est sentis beaucoup moins accueillis par l'équipe des profs du CEG 1, appelé "Collège Hubert Maga". Lorsque l'animateur pédagogique (le "responsable" du cours) a demandé qui parmis les profs acceptait de nous prendre en charge, quelques mains se sont levées, vraiment pas beaucoup. Un seul s'est proposé clairement de bon coeur, et c'est lui qui nous a permis de ne pas devenir fous durant ce stage. Mr Edmond Lawani est un excellent professeur avec qui on a aussi pu beaucoup échanger sur l'enseignement en général, l'approche par compétences, etc. Hyper intéressé par le modèle éducatif belge (sur lequel est "calqué" le modèle béninois), il nous pose plein de questions, et on se sent mis en valeur.
Il faut dire aussi que le Collège Maga connaît quelques difficultés dans son organisation. C'est le second collège le plus "peuplé" du Bénin : plus de 4000 étudiants, répartis en environ 80 groupes-classes d'une cinquantaine d'élèves chacun. Mais l'établissement ne dispose que d'une quarantaine de locaux... (Laurie me signale que le problème se posait aussi, dans une moindre mesure, au Collège Zongo.) Nous avons donc du subir à plusieurs reprises des cours annulés ou "remplacés". On a même eu droit à une semaine d'examens blancs organisée au dernier moment, mais annulée encore plus au tout dernier moment !
Bref, il y a du positif quand même. Au final, on a pu suivre suffisamment de classes, et s'essayer à des sujets intéréssants comme "le colonialisme et luttes pour l'indépendance en Afrique et au Bénin". On a nous-mêmes appris pas mal de choses... Et les élèves, eux, étaient vraiment très sympas et ouverts d'esprit.
Voila, bilan mitigé donc, mais tout cela reste enrichissant, et on invite nos amis de 2ème année à Sainte-Croix intéressés par l'expérience à commencer dès maintenant les démarches. (Sans se précipiter non plus, car nos potes militaires auraient peut-être de très bons plans pour réduire certains frais.)

Dans une semaine, l'heure de la réunification aura sonné, comme le dirait Denis Brogniart, et on s'en réjouit !
Prochain message posté de Liège, et d'ici là, portez-vous bien...


Ben (une fois de plus mais une dernière fois), pour le groupe de Parakou.

Les Zems

Gilles vous a parlé des marchés. Nous, ce qui nous a particulièrement marqués ici, et qui va nous manquer, ce sont les zems. Alors on leur consacre un article tout entier sur notre merveilleux blog.
Pour commencer, le mot "zem" n'a rien à voir avec une célèbre chanson du groupe NTM. C'est l'abréviation de "zémidjan" qui, selon le Petit Futé, signifie "enlève-moi" (mais on a appris à ne pas top faire confiance au Petit Futé).
Les zems sont donc des taxis-motos, mais les motos sont plus souvent des vieilles mobylettes bruyantes. Ils sont très nombreux. Il n'y a de toutes façons que très peu de voitures au Bénin, mis à pat quelques vieilles carlingues, ou quelques nouveaux 4X4 climatisés appartenant aux ONG. Vu leur nombre, il suffit de lever la main quelques secondes pour en avoir un. C'est un peu moins simple la nuit ou tôt le matin, mais il y en a quand même.
Ils abreuvent leurs machines avec le caburant felaté venu du Nigéria, vendu dans de vieilles bouteilles d'alcool à même la rue. Ce "gas-oil" n'est bien sûr pas cher, mais complètement illégal. Ceci dit, tout le monde semble s'en foutre. Les zems tombent parfois en panne (vu que très souvent la jauge d'essence ne fonctionne plus), mais ce n'est pas grave puisqu'on trouve du carburant à tous les coins de rue.
Les chauffeurs travaillent soit pour leur propre compte, soit pour un patron, mais tous sont rattachés à un syndicat. Il y en a six à Parakou, un pour chaque "ethnie". Le nom du syndicat est inscrit sur le dos de leurs chemises. A Parakou, ces chemises sont jaunes et vertes, mais à Cotonou par exemple, elles sont uniquement jaunes. Parfois, des slogans y sont inscrits en-dessous du nom du syndicat. Cela peut être un message religieux, une incitation à consulter un guérisseur ou à faire un test de dépistage du VIH...
Un trajet en zem coûte entre 100 et 300 FCFA (soit grosso modo entre 0,15 et 0,45€). D'ailleurs ici, les prix sont plutôt calculés en prix de zem qu'en mètres ou kilomètres.
Les chauffeurs n'hésitent pas à s'aventurer dans les vons (rues non-bitumées), ce qui rend les trajets très drôles, mais rarement dangereux. On a vu beaucoup d'accidents, mais jamais provoqués par des zems. Au début on se tenait à 2 mains, maintenant on ne se tient presque plus du tout. Le seul risque, c'est de se brûler la jambe contre le pot d'échappement si on descend ou si on monte du mauvais côté (hein Gus...).
Enfin, même si apparemment c'est interdit, ils acceptent parfois de prendre 2 passagers (voire 3, mais c'est plus rare). Ca les arrange bien vu qu'un trajet se paye par personne, et non par véhicule. En plus des êtres humains, ils transportent aussi toutes sortes d'objets ou d'animaux (pneus, matelas, chèvres, ...).
On adore les zems, et on ne comprend pas que personne n'y ait pensé avant chez nous. OK il fait moche, mais pourquoi pas au moins en été ?
Ca permet de se faufiler dans les embouteillages. Ca pollue, mais toujours moins qu'une voiture. Et ça permet de se trouver un petit boulot facilement pour les chauffeurs.
On attend que quelqu'un se lance dans le projet en Belgique, sinon on le fait. Et on a déjà une petite idée pour le premier chauffeur (hein Arnaud...).

Allez, on vous souhaite une bonne attente aux arrêts de bus ou dans les embouteillages de la ville !

dimanche 22 mars 2009

Petit mot rapide

Bon, pas le temps de m'étaler aujourd'hui, il ne me reste plus de temps au cyber, et j'ai pas vu le temps passer sur msn messenger...

Ca y est, Gilles me fait passer pour un con... je vous jure que notre taxi roulait a 200, enfin c'est l'impression qu'on avait en tout cas. Il avait remplacé son moteur par un moteur d'avion, vu le bruit. Et puis les taxi de Nati sont surement plus cool, comme tout le reste à Nati ;) Allez c'est pour rire.

Juste vous dire quelques trucs drôles que j'ai vu depuis le début :

- Des poules et des chèvres dans la cour de mon école.
- Plusieurs chèvres sur un zem.
- Plusieurs poules avec les pattes attachées qui essayaient de s'envoler (au marché, sinon c'est dur de les garder).
- Saïd qui danse le coupé-décallé.
- Terence et Oscar qui apprennent à nager.
- Un boeuf dans la savane, et putain il avançait vachement vite, j'ai eu les boules.
- Une chèvre manger un sachet dans une rigole (les rigoles sont profondes d'un mètre).
- Une chèvre essayer de sortir d'une rigole.
- ... (la suite pour bientôt...)

On s'amuse vraiment bien ici, mais on pense fort à vous tous quand même.

mardi 17 mars 2009

Le marché

Si l'Afrique est très peu pourvue en hyper et super marchés, elle regorge de petits marchés quotidiens ou réguliers (tous les x jours). Attention, ici, dire que le marché à lieu tous les 5 jours c'est aussi prendre le dernier jour du marché précédent en compte, donc si on me suit bien, c'est tous les 4 jours. Les autres de Parakou ne savent pas la chance qu'ils ont de pouvoir disposer de 3 marchés quotidiens, on les envie.

Bon explication du marché.

En gros on peut tout y trouver, certains sont comparables au Carefour d'Ans ou au Cora de Rocourt. Niveau variété mais aussi niveau taille. Les rayons principaux sont ceux de l'alimentations, tomates, oignons, piments, mangues, noix de coco, bananes, ananas, citrons, etc etc. Les prix sont toujours à débattre suivant la qualité ou alors le prix qu'on à payé la veille (enfin ce qu'on essaye de faire croire). Arrive ensuite tous les produits d'épiceries, cubes de bouillons à la crevette(bases de la cuisine africaine) et autre. Les pharmacopées locales ou importées de Chine, mieux vaut ne pas y toucher mais on voit ici que l'imagination n'a pas de limites. La quincaillerie avec les casseroles et autres ustensiles, bassines en alu de récup et nouveaux brols made in China, aussi moches que mal fabriqués.
Pour ce qui est des vêtements, les femmes ont plus ou moins conservés leurs robes traditionnelles (colorés et très belles), les hommes par contre s'habille principalement de fripes, ces habits de récup' que l'on donne chez nous et qui arrivent par quantités énorme et revendues ici même. La mode est au maillot de Chelsea, Barcelone et Manchester. Ici personne ne connait le Standard (champion ? ).
Bref c'est le souk quoi

J'en arrive au rayon le plus intérressant, les viandes . Ici pas de frigos mais un soleil de midi qui tape fort, pas d'emballages celophane, mais des plateau portés sur la tête des femmes. Pas de ventes rapides mais des vautours qui attendent les restes(s'il en reste), 10 mètre au dessus sur un arbre perchés. Mais une chose est sûr, question fraicheur c'est garanti, les volailles, moutons, chêvres, et boeufs ou gnous, arrivés par tous les moyens possibles(mais principalement sur le toit d'une bonne vielle 505, voir dedans) sont directement vendus et abatus à côté et évidés sur place.

Voilà un bref apperçu du marché de Nati ou il fait bon se promener, renconter et saluer les visages connus et inconnus, se faire saluer par ses élèves et se faire guider par eux et conseiller sur les produits et surtout les prix. Quand je pense que j'ai payé une mangue 300fcfa à Cotonou pour les ramasser ici même dans l'arbre...

Prochainement, d'autres passage de la vie quotidienne d'une petite ville du Nord du bénin au climat tropical. tiens aujourd'hui il a plu. Beaucoup de vent et des grosses gouttes puis plus rien. Enfin un peu de fraicheur!

A bientôt

Gilles de N'gou

Ah oui sinon la vitesse maximum d'un Taxi-brousse ne dépasse pas les 120 km/h dans une bonne descente et avec un bon pilote. Déjà un bel exploit pour ces vielles carioles.

dimanche 15 mars 2009

Doucement doucement, mais sûrement sûrement...

Pas mal de choses se sont passées depuis notre dernier passage au cybercafé.
Pour commencer, le dernier week-end fut chargé en émotion. Samedi (07/03), nous avons eu la chance de participer à la fête de la Gaani à Nikki. Rien que les trajets étaient folkloriques ; voyage de 3 heures en taxi-brousse (sorte de vieux break au fond duquel une banquette supplémentaire a été posée, mais pas fixée) à travers la savane du Borgou. La moitié du chemin se fait sur une piste non-bitumée... Le soulèvement de toute cette poussière nous a rendus presque aussi noirs que nos amis Béninois. Laurie avait mis un pantalon blanc et je pense qu'elle ne récupèrera jamais ! Ceci dit, les paysages traversés étaient magnifiques et, selon moi, ça en valait vraiment la peine.
La fête de la Gaani en elle-même était exceptionnelle. Damici, un ami de Denis Cornet, nous a guidés tout au long de cette journée, et heureusement qu'il était là ! Pour commencer, nous avons pu voir les oeuvres des artisans venus de tous les coins du pays voire même des pays voisins), et on a pu assister à des danses traditionnelles animées par des percutionnistes qui feraient pâlir certains de nos batteurs occidentaux.
Ensuite, nous nous placés avec les quelques yovos présents (un coin était prévu pour les touristes) pour admirer la cérémonie consacrée au Roi de Nikki. Ce dernier reçoit des offrandes des autres rois de la région et des démonstrations équestres sont organisées.
Franchement intéressant, même s'il faut l'avouer, on avait du mal à tenir le coup physiquement (le soleil cogne vraiment très, très fort ici...). Dans les rues, ça grouille de monde, les gens viennent de partout. Pire qu'un 15 août à Liège. Les enfants nous demandent pour être pris en photo avec nous et ça, c'est un super bon souvenir.
Bon, le lendemain, nous avons une petite baisse de moral collective (eh oui, ça arrive) et une très forte envie de voir nos amis de Nati. On les appelle et sans hésiter, ils nous invitent à venir passer une nuit chez eux. Ca tombe bien, le lundi était un jour férié (fête muslmane, on n'a pas trop compris de quoi il s'agissait).
C'est donc reparti pour le taxi-brousse, direction Natitingou. Route bitumée jusqu'au bout, mais le chauffeur un peu bizarre (pour ne pas en dire plus) rooulait à du 180/200 km/h de moyenne. On a un peu craint pour notre vie, mais ce n'était rien à côté de ce qui allait nous arriver le lendemain (on en reparle juste après).
A Nati, c'est vraiment beau. Les gens sont gentils, tout est gentil en fait. On a été accueillis comme des rois baribas, aussi bien par nos amis que par le personnel de l'hôtel Kantaborifa. On se réjouit d'y retourner et surtout de découvrir les alentours.
Mention spéciale à Marceline, jeune tenancière d'un petit maquis d'apparence sans prétention, mais où la bouffe était succulente : purée de pomme de terre accompagnée de fromage peul (sorte de mozzarella en cubes), le tout baignant dans une sauce à base de tomate dont elle seule à le secret. Sincèrement, j'aurai du mal à oublier ce repas. Et vu que c'était la première fois qu'elle s'essayait à la purée, elle nous a tout offert...
Ensuite, Roméeo, le fils du patron de l'hôtel, qui est à la hauteur de tout le bien qu'on nous avait dit de lui, nous a emmenés au Select. Une discothèque vraiment très drôle de par sa décoration. Il n'y avait que nous... et on s'est éclatés ! Petite réflexion personnelle : James Deano tu avais raison, les Blancs ne savent vraiment pas danser, surtout dans les boîtes africaines !
Après ça, une longue nuit, une petite journée de discussion, et c'est parti pour l'aventure du trajet retour.
Pour commencer notre taxi-brousse nous avait oubliés. Obligés d'en appeler un autre, nous étions contraints de voyager à la tombée de la nuit, ce qui n'est vraiment pas conseillé au Bénin. Il faut savoir que la route Nati-Parakou est aussi "empruntée" par d'énormes camions venant principalement du Burkina Faso. Eux aussi roulent comme des dingues, n'hésitant pas à tuer les enfants des petits villages qu'ils traversent. C'est pourquoi les villageois, à défaut de pouvoir installer des casse-vitesse dignes de ce nom, placent de gros troncs d'arbres sur la route, afin d'obliger les véhicules à ralentir. Je résume la situation : un taxi-brousse tout pourri, sans phares (enfin, presque), à la tombée de la nuit, mais qui n'hésite pas sur la vitesse, et des troncs d'arbre au milieu de la route... Eh oui, on s'en est pris un ! Le tronc bloqué sous la voiture, le pneu avant-droit éclaté, et le moteur qui perd son eau. Le tout dans un village où presque personne ne parle français et où il faut faire plus de 20 km pour pour espérer avoir un tout petit peu de réseau GSM. On a eu peur... Bref, après une heure le taxi redémarre, lentement et pas sûrement, s'arrêtant à chaque village pour abreuver son moteur. Nous sommes arrivés à Parakou vers 23 heures, attendus par nos amis militaires, presque aussi paniqués que nous, prêts à venir nous chercher en "véhicule officiel".
Et ceci me permet de faire une super transition finale : nos "amis".
D'une part, ces militaires, super gentils, toujours prêts à aider (et aussi à faire la fête, faut bien l'avouer), bien plus ouverts d'esprit qu'on ne pourrait l'imaginer... Ils sont aussi très appréciés des locaux (c'est un chauffeur de zem qui me l'a dit).
D'autre part, nos amis locaux. Terence et Oskar, étudiants à l'université, sont là presque tous les soirs. Ils nous font rire et adorent nous faire goûter les produits locaux (boissons principalement !). Il y a aussi Saïd, le cuisinier d'en face de chez nous, qui est quelqu'un d'exceptionnel, et qui n'a pas peur de nous raconter ses péripéties et son passé difficile. Avezc lui, on peut parler de vodoun, de relations Nord/Sud ou d'homosexualité par exemple, sans aucun tabous. Il est aussi très très drôle (surtout quand il se met à danser) !
Parakou et surtout les Parakois vont vraiment nous manquer.
Hier soir, on a organisé une méga-fête dans notre appart', où tout ce beau monde était invité. On vous racontera ça... on ne risque pas d'oublier une soirée pareille.
Voila, la semaine prochaine je vous parle du stage, vu qu'on en sera déjà à plus de la moitié...

A bientôt tout le monde...

Ben, pour le groupe Parakou.

mardi 10 mars 2009

Yovo bien :=)

Hello les amis,

Ici tout va bien, chaudement mais surement :=)
Nous avons commencé à donner cours ce mardi et tout se passe super bien:
Jen et gillou donnent cours à des élèves de 3 et 4eme et ont comme sujet les droits de l'homme, la traite transatlantique et l'impérialisme.
Ju donne cours à des élèves de 4 et 6eme et à comme sujet les milieux naturels au Bénin.
Quand à moi (lene) j'ai des élèves de 4 et 5eme et mes sujets sont les milieux naturels du Bénin, l'organisation politique avec les royaumes au Bénin et les milieux polaires.

Nous nous habituons aux zems qui roulent dangereusement.
Avant toute l'aventure qu'est le stage, nous avons fait quelques découvertes ce week.end: nous avons été aux chutes de kota, magnifique endroit!!!Nous avons également été a la piscine tata somba avec notre ami Roméo. La chaleur est épouventable et l'eau nous fait un bien fou.
Ce dimanche nous avons également acceuillis nos amis de Parakou. Nous avons ensemble découvert les discothéques africaines "le select". Ce fut bien comique.

C'est une belle expérience qui nous est offerte et nous en profitons un max!!!

Lène du groupe Nati

samedi 7 mars 2009

Nati 1.1

Ola,

ici tout va bien, comme le reste des 365 jours de l'année à Natitingou. Tout s'arrange tant bien que mal pour nos stage qui vont débuter lundi prochain. Nous allons tous bien ( au contraire du camembert, il vaut mieux que ça ne soit soit pas trop coulant). Notre liste de contacts s'agrandit de jourts en jours. Nous sommes devenus des habitués du quartier.

Notre contact avec Iles de Paix nous permet de nous rendre compte de l'action concrète de cette ONG en allant voir leurs projets sur le terrain(Toukountouna). Paolo le délégué sur place (jusque mardi) nous a fait un très bon accueil. Sa soirée de départ fut d'ailleurs très sympa. Le cochon acheté la veille chez l'habitant était très bon.

Notre week-end s'annonce chargé, tout comme les suivants: visite de chutes d'eau, de montagnes et pourquoi pas une escapade au Burkina-Fasso, sans oublier un petit week-end chez nos amis de Parakou, histoire de décompresser ensemble et déjà de se raconter nos aventures.

Mr Cornet nous à fait l'honneur de sa visite ainsi que de son fils, merci à eux.

c'est tout pour le moment. Nous embrassons tout le monde.

Bye

Gilles, Julien pour le groupe NAti

vendredi 6 mars 2009

40° à Parakou !

Eh oui, ça cogne ici !
Hier on s'est fait plaisir, on s'est offert une petite aprèm à la piscine de l'hôtel Les Routiers. Très drôle, on se seraient crus dans le sud de la France... Très drôle aussi, nous y avons rencontrés des militaires belges, dont un qui habite à la Chartreuse, soit à 3 rues de chez moi. Ca fait du bien d'entendre parler belge !

A part ça, il n'y a pas grand chose à faire à Parakou, contrairement à Nati. Mais ça va, on se trouve des occupations. Dès demain, on va à la fête de la Gani à Nikki (à peu près 100 km de chez nous). Au départ animiste, cette fête qui dure une semaine a un peu perdu de son sens (d'après ce qu'on nous a dit), mais elle fédère de plus en plus de Béninois et dez Yovos. C'est vraiment LA grande fête de l'année ici. On vous racontera...

On a aussi prévu un week-end à Djougou (Google Earth est votre ami...), une visite de l'usine de coton (le coton représente 80% de l'économie du pays), et bien d'autres choses encore.

Côté stage, ça se passe relativement bien, mieux pour certains que pour d'autres, mais je n'ai pas envie de m'étaler sur ce sujet maintenant.

Bref, le moral remonte pour nous tous... Sauf là maintenant, je suis sur le point d'exploser le clavier. D'ailleurs j'ai déjà explosé la touche R, mais j'ai pas fait exprès.

Pour envoyer des photos ça risque de vraiment pas être possible... Tant pis, vous y aurez droit à notre retour.

On pense fort à vous tous.

A bientôt.


Ben, pour le groupe Parakou, merci pour votre attention !

lundi 2 mars 2009

Nati

Bonjour et bientot bonsoir,

Ben à très bien résumé notre situation à Cotonou, je ne vais donc pas m'étaller la dessus. Nous avons aussi pris un car "Bénin-route" pour arriver à Natitingou départ 7h place de l'étoile rouge à Cotonou et arrivée 17h à Nati. surrement un viel autocar allemand déclassé en Europe mais toujours très bon pour les routes africaiçnes. Accueuil très charmant de la part des responsables de l'hôtel Kantaborifa. Nous avons dès dimanche matin été pris en charge par Roméo le fils du proprio qui parle avec nostalgie du groupe de filles qui étaient ici même ily a deux ans. Il nous à promis de faire exactement la même chose. En plus de ça il tient un maquis (bawette pour manger) à Tanguiéta et nous a promis aussi de nous y emmener en moto pour nous y faire découvrir tous les plats locaux. On vous racontera...

Dimanche nous avons rencontré Eugène, le directeur du CEG2 de Nati qui nous à fait un bref topo de notre situation et nous avons profité de sa disponibilité pour découvrir Natitingou avec lui et son fils sur deux motos. Et oui ici être 3 sur une moto c'est courant, parfois 4 voir plus et ca déborde sur les côtés.

Nati c'est calme, une route bitumée et des chemins rouge-orange de terre qui montent perpendiculairement vers les montagnes. C'est beau et parait-il la nuit c'est magnifique.

Ce matin nous avons été décourvir nos écoles de stage, Jen et moi au CEG1 et Julien et Hélène au CEG2. Des classes de la même taille que chez nous mais avec 3x plus d'élèves...et ça fonctionne.

Voila comme Ben le temps est compté et nous envoyons nos salutations à nos proches et tous ceux qui sont de passage sur ce blog.

A bientôt

Pour le groupe Nati. Gilles

dimanche 1 mars 2009

Bonne arrivé !

Bonne arrivée, ça veut dire "bienvenue"... On avait du mal à le comprendre au début !
Eh bien voila, premier message sur ce blog, envoyé depuis un cybercafé de Parakou. Ici l'ADSL ça n'existe pas, et les cyber se font assez rares. Ne vous attendez donc pas à des messages de nous tous les jours.

Alors voila, petit CR des quelques premiers jours.

Arrivée à l'aéroport, on se demande si on est bien sur la planète Terre. Ca crie, ça pousse, il fait chaud, et l'odeur est différente (mais pas forcément mauvaise). Mr. Cornet vient nous chercher, première expérience des taxis et des zems (abréviation de zémidjan = taxi-scooter). Exceptionnel ! Ils roulent comme des dingues, parfois à 10 de front. Le klaxon est utilisé à toutes les sauces. Au moins, ça rafraîchit un peu... (ben oui, comme des cons, on avait tous des pulls et des pantalons !).

L'auberge de Cotonou était vraiment sympa. Tenue par des religieuses charmantes, les chambres sont simples, très simples, mais propre. C'est le principal.

Parlons-en de Cotonou... Il fait chaud (35° au moins) et très humide. Même après la douche, on reste mouillés en permanence. C'est l'une des villes plus bruyantes et les plus polluées du monde. Ca pue l'essence (qui d'ailleurs s'achète en bouteille, dans la rue) et ça grouille de monde. Certains locaux n'ont aucun scrupules, on se fait traîter de yovos, mais on sent que ce n'est pas toujours une marque de sympathie ! Par contre, d'autres sont très sympas. On est déjà invités à des concerts ou soirées reggae sur la plage. On se réjouit d'y retourner.

Ensuite, petite visite touristique dans les environs de Cotonou. Ganvié, cité lacustre, la "Venise de l'Afrique" porte bien son nom. La même journée, visite de Ouidah, berceau du vodoun, et de la route des esclaves jusqu'à la porte du non-retour (endroit d'où partaient les esclaves envoyés en Amérique). On prend conscience que nos ancêtres étaient vraiment des... enfin bref !
Une journée éprouvante donc, mais visuellement parlant, on en a pris plein la gueule !

Le voyage pour Parakou fut, jusqu'à présent, le pire moment que nous avons vécu. Plus de 10 heures de trajet dans un car (disons un plutôt un bus) non-climatisé, avec des portes qui ne ferment pas et un pneu qui crève en plein milieu du voyage. On a vraiment qu'on allait pas arriver au bout.

Arrivés ici par contre, nous avons directement été accueillis par des contacts de Mr. Cornet, super sympa et toujours prêts à rendre service. J'ai fait hier soir ma première déshydratation, et sans ce fameux Terence qui a été me chercher de l'eau en vitesse, je risquais de me retrouver. Comme quoi malgré quelques problèmes de "population locale", il y a vraiment des gens bien, prêts à rendre service sans aucune arrières-pensées.

On vous avoue qu'on a vraiment peur de commencer le stage. Pas par rapport à l'école, mais simplement par rapport à la chaleur. Avec nos petits corps frêles d'européens, on a tous du mal à la supporter. Et en classe, ça risque d'être dur. On commence demain, on vous tient au courant.

Malgré ces craintes, le pays est magnifique, et on aime l'atmosphère, l'ambiance qui y règne.

Vous aurez bientôt des nouvelles de nous sur ce blog, on espère du moins... Ceux de Natitingou risquent bien de venir y déposer un petit mot aussi.

On aimerait vraiment publier des photos, mais vous comprendrez que les machines ne sont pas vraiment adaptées, et que ça risque d'être vraiment difficile.

Pour terminer, voici nos numéros locaux, n'hésitez pas à nous appeller (il nous manque celui de Jen, désolés) :

- Laurie : 00229 96389385
- Fred : 00229 96389386
- Mary : 00229 96389391
- Ben : 00229 96389387
- Gilles : 00229 96389392
- Hélène : 00229 96389388
- Julien : 00229 96389390

Voila, c'est tout pour aujourd'hui. A très bientôt pour la suite des aventures...


NB : Il me reste quelques minutes, pas le temps de relire donc, désolé s'il y a des fautes de frappe, d'orthographe, de français...

lundi 23 février 2009

Décollage J-2

Ca y est...
Dans 48 heures, nous survolerons le nord de l'Afrique. Oui oui, on est presque prêts...

Merci à ceux qui sont venus à notre blind test (une soirée exceptionnelle, on n'en revient toujours pas), qui nous ont acheté des bics, des briquets. A tous ceux qui ont participé au financement de ce voyage, mais aussi à ceux qui ont simplement manifesté de l'intérêt pour ce projet, et pas mal de soutien aussi.

C'est ça qui nous motive, et c'est pour ça qu'on va se casser le cul pour vous donner des nouvelles et vous ramener des belles photos.

Allez, à bientôt, et bon courage sous la flotte !

jeudi 5 février 2009

BLIND TEST - Précisions

Vous les attendiez avec impatience, voici les infos précises sur notre BLIND TEST / MIND TEST :
  • Date et heure : Jeudi 19 février, à partir de 19h (pour l'apéro... le jeu commencera un peu plus tard)
  • Lieu : HELMo Sainte-Croix (Hors-Chateau 61), dans la salle polyvalente (suivez les flèches)
  • Equipes : de 3 à 8 membres
  • P.A.F. : 2,50€ par personne, boissons à prix bénin, comme d'hab'
  • Réservations : auprès de Laurie...

N'oubliez pas que tout le monde est invité. Venez donc avec vos potes, grands parents, ou n'importe quelle autre personne susceptible de vous aider à décrocher le titre ultime tant convoité.

Et si vous voulez avoir une petite idée de vos futurs concurrents, un événement Facebook a été créé : http://www.facebook.com/home.php#/event.php?eid=46609432978&ref=ts

samedi 24 janvier 2009

Jeudi 19 février - BLIND TEST

Mieux que celui de Thierry Ardisson, mieux que ceux qu'on trouve sur le net, nous organisons ce jeudi 19 février, un MEGA BLIND TEST, que nous pourrions en fait appeller "Mind Test" :
Il s'agit d'un grand jeu par équipe de reconnaissance musicale, accompagné de questions de culture générale. Y'en aura pour tous les goûts.
Faites-nous confiance, on vous prépare une grande soirée...

Ceci se déroulera à la salle polyvalente de Sainte-Croix, mais tout le monde est invité, pas uniquement les étudiants !

Des informations plus précises suivront, sur la formation des équipes par exemple, mais vous pouvez d'ores et déjà réserver votre chaise par mail, téléphone, etc.

Allez allez, venez montrer à tous l'étendue de vos connaissances (ou simplement nous dire au revoir, nous partons 6 jours plus tard).

jeudi 22 janvier 2009

Merchandising (officiel)

Le top du top niveau tendance, la classe avec un grand C. Nous vous proposons ces différents objets que vous pourrez emporter partout et montrer à vos amis... Bientôt arriveront enfin nos bics et briquets. Dépêchez-vous de les acheter auprès de nos vendeurs ambulants.

Stock limité !!!

(Gilles)

lundi 19 janvier 2009

Comment nous aider ?

Beaucoup de gens nous posent la question... et c'est très simple :

  • En nous prêtant/donnant du matériel dont nous avons besoin (sacs, vêtements "adaptés", moustiquaires de pros, Guides du Routard, ... une liste complète arrivera très bientôt, c'est promis).
  • En participant aux événements que nous organisons (nous annoncerons la prochaine soirée dans quelques jours).
  • En achetant nos magnifiques bics et briquets (encore une fois, ils sont censés arriver dans quelques jours !).
  • En nous faisant part de vos bons conseils, expériences de voyage, etc. On ne parle plus d'argent, mais c'est tout aussi important pour nous.

Enfin, si vous n'avez jamais voyagé, que vous ne fumez pas ou n'écrivez pas, ou encore que vous n'aimez pas sortir, il reste une solution : nous avons ouvert un compte commun. Malgré notre suractivité, nous ne disposons pour le moment que d'environ 15% du budget total, estimé à un peu plus de 1500€ par personne.
Tout "don" est donc bien sûr le bienvenu, même le plus petit. Si nous parlons de ce compte, c'est parce que des personnes nous ont demandé de le faire.

Le numéro de compte est le 000-3498562-63, ouvert au nom de Laurie Juszczakiewicz (l'orthographe compte pour des points), à la Banque de la Poste.

Merci à vous, et n'hésitez pas à revenir régulièrement sur ce blog pour les nouvelles infos...

mardi 6 janvier 2009

Parce qu'on le yovo bien...

Bienvenue à tous sur notre blog... Si vous êtes ici, ce n'est sûrement pas par hasard... A moins que vous n'ayez tapé les mots "étudiants" et "Bénin" dans Google. C'est légitime, mais bizarre. Bref, si vous êtes ici, c'est que de près ou de loin, vous vous intéressez à notre projet. Et d'avance je vous en remercie, ça fait vraiment plaisir de sentir soutenus.

Après plus d'un an de réunions passionnantes qui ont occupé tous nos temps de midi, et parfois nos fins d'après-midis, nous sommes enfin dans la préparation "concrète" de notre voyage. On réserve les billets, on se fait injecter quelques maladies, on va chercher nos visas et passeports, on invite des gens qui habitent le pays, on suit des formations sur la diversité culturelle, etc. Cela ne veut pas dire pour autant que nous mangeons mieux à midi, mais nos réunions ne se limitent plus à des discussions et on prend conscience que là, ce ne sont plus uniquement des idées.

Eh oui, ça va en étonner certains, mais on ne part pas en vacances. Si on prend de la crème solaire, c'est pas pour aller s'étaler sur la plage. On va là pour bosser, pour réaliser notre dernier stage, qui a autant de valeur que si nous l'avions fait en Belgique. Nous connaîtrons certainement nos sujets sur place, quelques jours avant de commencer.
Ce ne sont pas des vacances, mais ce n'est pas non plus un voyage humanitaire. On n'a pas la prétention de dire que nous allons là pour les aider, bien qu'on espère pouvoir tout de même leur apporter quelque chose. Nous voulons surtout revenir ici enrichis de tout ce que nous aurons découvert là-bas, de tout ce que EUX nous auront appris.
Bref, nous ne sommes ni des touristes en short, ni des colonisateurs, ni des médecins qui ne connaissent pas les frontières... On est "juste" des stagiaires désireux de découvrir des choses nouvelles, ensemble.

Tout cela va évidemment nous coûter un joli petit paquet d'euros et de francs CFA, et pour ça aussi, on compte sur vous. Si vous pouvez nous aider, de quelle que manière que ce soit (pas forcément une aide financière, donc), n'hésitez pas à vous manifester. Des articles plus précis sur ce dont nous avons besoin suivront.

Ecrivez-nous, donnez-nous votre avis sur le projet. Contrairement à Britney Spears ou Nicolas Sarkozy, nous répondons à tous les courriers.


Ben.

lundi 5 janvier 2009

Test Blog

Voila, voila.

Cette page officialise le lancement du blog du groupe Bénin des 3è Sc Humaines.

des infos au jours le jour (ou presque) avant et pendant le voyage... et après si on a le courage. Nous essayerons de maintenir ce Blog à jour lors de notre périple qui débute le 25 février (J-51 comme on dit).