mercredi 15 avril 2009

Photos ...

On commence à mettre en ligne toutes nos photos (ou presque toutes...). Si vraiment vous trouvez que certaines sont magnifiques, demandez-les nous en format et qualité d'origine.

Adresse web : http://picasaweb.google.com/benin2009

mardi 14 avril 2009

Bon retour, bonne arrivée !




Ca y est, on est là, en Belgique, chacun chez nous...
Perso, ça me fait bizarre de ne plus entendre "bonne arrivée" quand j'arrive quelque part, ou "bonne assise" quand je m'assied quelque part. Tout comme le fait de ne plus devoir serrer 10 fois la main d'une même personne sur une seule journée. Et j'ai un peu froid.
Mais la réacclimation se fait... doucement doucement, mais sûrement sûrement...

Bientôt, un album en ligne sera disponible, et vu qu'on n'en a jamais assez, une soirée photo suivie d'une soirée aux rythmes africains est déjà prévue.

dimanche 29 mars 2009

Le stage

Voilà, c'est le dernier article posté depuis Parakou. Et peut-être même le dernier tout court pour le "groupe Parakou". Les quelques jours que nous passerons à Nati, dans le parc de la Pendjari et à Cotonou risquent d'être intenses, et on n'aura sûrement pas le temps de se rendre au cyber.
Il est donc grand temps de consacrer ne serait-ce qu'un message au stage. C'est quand même la raison principale pour laquelle on s'est retrouvés au Bénin (mais pas l'unique). Et si on ne l'a pas fait plus tôt, c'est parce que ça ne s'est pas super bien passé... Enfin, un peu mieux quand même pour Laurie et Fred que pour Mary et moi.
De leur côté, elles ont été encadrées par l'ensemble des profs d'histoire/géo (8 au total) du CEG 2, appelé "Collège Zongo". Ceux-ci semblent avoir été très accueillants du début à la fin, et elles ont pu observer et donner cours à des classes de presque toutes les années. Lorsque Laurie a eu un petit souci de santé (elle vous l'expliquera elle-même), ils sont tous venus à l'appart' pour lui souhaiter une "prompte guérison". Ils ont même accepté de recevoir dans leurs classes 2 militaires belges qui souhaitaient voir comment s'organisait l'enseignement au Bénin. Apparemment, ce fut un grand moment !
De notre côté, je le disais juste avant, ça s'est un peu moins bien déroulé... Tout d'abord, on s'est sentis beaucoup moins accueillis par l'équipe des profs du CEG 1, appelé "Collège Hubert Maga". Lorsque l'animateur pédagogique (le "responsable" du cours) a demandé qui parmis les profs acceptait de nous prendre en charge, quelques mains se sont levées, vraiment pas beaucoup. Un seul s'est proposé clairement de bon coeur, et c'est lui qui nous a permis de ne pas devenir fous durant ce stage. Mr Edmond Lawani est un excellent professeur avec qui on a aussi pu beaucoup échanger sur l'enseignement en général, l'approche par compétences, etc. Hyper intéressé par le modèle éducatif belge (sur lequel est "calqué" le modèle béninois), il nous pose plein de questions, et on se sent mis en valeur.
Il faut dire aussi que le Collège Maga connaît quelques difficultés dans son organisation. C'est le second collège le plus "peuplé" du Bénin : plus de 4000 étudiants, répartis en environ 80 groupes-classes d'une cinquantaine d'élèves chacun. Mais l'établissement ne dispose que d'une quarantaine de locaux... (Laurie me signale que le problème se posait aussi, dans une moindre mesure, au Collège Zongo.) Nous avons donc du subir à plusieurs reprises des cours annulés ou "remplacés". On a même eu droit à une semaine d'examens blancs organisée au dernier moment, mais annulée encore plus au tout dernier moment !
Bref, il y a du positif quand même. Au final, on a pu suivre suffisamment de classes, et s'essayer à des sujets intéréssants comme "le colonialisme et luttes pour l'indépendance en Afrique et au Bénin". On a nous-mêmes appris pas mal de choses... Et les élèves, eux, étaient vraiment très sympas et ouverts d'esprit.
Voila, bilan mitigé donc, mais tout cela reste enrichissant, et on invite nos amis de 2ème année à Sainte-Croix intéressés par l'expérience à commencer dès maintenant les démarches. (Sans se précipiter non plus, car nos potes militaires auraient peut-être de très bons plans pour réduire certains frais.)

Dans une semaine, l'heure de la réunification aura sonné, comme le dirait Denis Brogniart, et on s'en réjouit !
Prochain message posté de Liège, et d'ici là, portez-vous bien...


Ben (une fois de plus mais une dernière fois), pour le groupe de Parakou.

Les Zems

Gilles vous a parlé des marchés. Nous, ce qui nous a particulièrement marqués ici, et qui va nous manquer, ce sont les zems. Alors on leur consacre un article tout entier sur notre merveilleux blog.
Pour commencer, le mot "zem" n'a rien à voir avec une célèbre chanson du groupe NTM. C'est l'abréviation de "zémidjan" qui, selon le Petit Futé, signifie "enlève-moi" (mais on a appris à ne pas top faire confiance au Petit Futé).
Les zems sont donc des taxis-motos, mais les motos sont plus souvent des vieilles mobylettes bruyantes. Ils sont très nombreux. Il n'y a de toutes façons que très peu de voitures au Bénin, mis à pat quelques vieilles carlingues, ou quelques nouveaux 4X4 climatisés appartenant aux ONG. Vu leur nombre, il suffit de lever la main quelques secondes pour en avoir un. C'est un peu moins simple la nuit ou tôt le matin, mais il y en a quand même.
Ils abreuvent leurs machines avec le caburant felaté venu du Nigéria, vendu dans de vieilles bouteilles d'alcool à même la rue. Ce "gas-oil" n'est bien sûr pas cher, mais complètement illégal. Ceci dit, tout le monde semble s'en foutre. Les zems tombent parfois en panne (vu que très souvent la jauge d'essence ne fonctionne plus), mais ce n'est pas grave puisqu'on trouve du carburant à tous les coins de rue.
Les chauffeurs travaillent soit pour leur propre compte, soit pour un patron, mais tous sont rattachés à un syndicat. Il y en a six à Parakou, un pour chaque "ethnie". Le nom du syndicat est inscrit sur le dos de leurs chemises. A Parakou, ces chemises sont jaunes et vertes, mais à Cotonou par exemple, elles sont uniquement jaunes. Parfois, des slogans y sont inscrits en-dessous du nom du syndicat. Cela peut être un message religieux, une incitation à consulter un guérisseur ou à faire un test de dépistage du VIH...
Un trajet en zem coûte entre 100 et 300 FCFA (soit grosso modo entre 0,15 et 0,45€). D'ailleurs ici, les prix sont plutôt calculés en prix de zem qu'en mètres ou kilomètres.
Les chauffeurs n'hésitent pas à s'aventurer dans les vons (rues non-bitumées), ce qui rend les trajets très drôles, mais rarement dangereux. On a vu beaucoup d'accidents, mais jamais provoqués par des zems. Au début on se tenait à 2 mains, maintenant on ne se tient presque plus du tout. Le seul risque, c'est de se brûler la jambe contre le pot d'échappement si on descend ou si on monte du mauvais côté (hein Gus...).
Enfin, même si apparemment c'est interdit, ils acceptent parfois de prendre 2 passagers (voire 3, mais c'est plus rare). Ca les arrange bien vu qu'un trajet se paye par personne, et non par véhicule. En plus des êtres humains, ils transportent aussi toutes sortes d'objets ou d'animaux (pneus, matelas, chèvres, ...).
On adore les zems, et on ne comprend pas que personne n'y ait pensé avant chez nous. OK il fait moche, mais pourquoi pas au moins en été ?
Ca permet de se faufiler dans les embouteillages. Ca pollue, mais toujours moins qu'une voiture. Et ça permet de se trouver un petit boulot facilement pour les chauffeurs.
On attend que quelqu'un se lance dans le projet en Belgique, sinon on le fait. Et on a déjà une petite idée pour le premier chauffeur (hein Arnaud...).

Allez, on vous souhaite une bonne attente aux arrêts de bus ou dans les embouteillages de la ville !

dimanche 22 mars 2009

Petit mot rapide

Bon, pas le temps de m'étaler aujourd'hui, il ne me reste plus de temps au cyber, et j'ai pas vu le temps passer sur msn messenger...

Ca y est, Gilles me fait passer pour un con... je vous jure que notre taxi roulait a 200, enfin c'est l'impression qu'on avait en tout cas. Il avait remplacé son moteur par un moteur d'avion, vu le bruit. Et puis les taxi de Nati sont surement plus cool, comme tout le reste à Nati ;) Allez c'est pour rire.

Juste vous dire quelques trucs drôles que j'ai vu depuis le début :

- Des poules et des chèvres dans la cour de mon école.
- Plusieurs chèvres sur un zem.
- Plusieurs poules avec les pattes attachées qui essayaient de s'envoler (au marché, sinon c'est dur de les garder).
- Saïd qui danse le coupé-décallé.
- Terence et Oscar qui apprennent à nager.
- Un boeuf dans la savane, et putain il avançait vachement vite, j'ai eu les boules.
- Une chèvre manger un sachet dans une rigole (les rigoles sont profondes d'un mètre).
- Une chèvre essayer de sortir d'une rigole.
- ... (la suite pour bientôt...)

On s'amuse vraiment bien ici, mais on pense fort à vous tous quand même.

mardi 17 mars 2009

Le marché

Si l'Afrique est très peu pourvue en hyper et super marchés, elle regorge de petits marchés quotidiens ou réguliers (tous les x jours). Attention, ici, dire que le marché à lieu tous les 5 jours c'est aussi prendre le dernier jour du marché précédent en compte, donc si on me suit bien, c'est tous les 4 jours. Les autres de Parakou ne savent pas la chance qu'ils ont de pouvoir disposer de 3 marchés quotidiens, on les envie.

Bon explication du marché.

En gros on peut tout y trouver, certains sont comparables au Carefour d'Ans ou au Cora de Rocourt. Niveau variété mais aussi niveau taille. Les rayons principaux sont ceux de l'alimentations, tomates, oignons, piments, mangues, noix de coco, bananes, ananas, citrons, etc etc. Les prix sont toujours à débattre suivant la qualité ou alors le prix qu'on à payé la veille (enfin ce qu'on essaye de faire croire). Arrive ensuite tous les produits d'épiceries, cubes de bouillons à la crevette(bases de la cuisine africaine) et autre. Les pharmacopées locales ou importées de Chine, mieux vaut ne pas y toucher mais on voit ici que l'imagination n'a pas de limites. La quincaillerie avec les casseroles et autres ustensiles, bassines en alu de récup et nouveaux brols made in China, aussi moches que mal fabriqués.
Pour ce qui est des vêtements, les femmes ont plus ou moins conservés leurs robes traditionnelles (colorés et très belles), les hommes par contre s'habille principalement de fripes, ces habits de récup' que l'on donne chez nous et qui arrivent par quantités énorme et revendues ici même. La mode est au maillot de Chelsea, Barcelone et Manchester. Ici personne ne connait le Standard (champion ? ).
Bref c'est le souk quoi

J'en arrive au rayon le plus intérressant, les viandes . Ici pas de frigos mais un soleil de midi qui tape fort, pas d'emballages celophane, mais des plateau portés sur la tête des femmes. Pas de ventes rapides mais des vautours qui attendent les restes(s'il en reste), 10 mètre au dessus sur un arbre perchés. Mais une chose est sûr, question fraicheur c'est garanti, les volailles, moutons, chêvres, et boeufs ou gnous, arrivés par tous les moyens possibles(mais principalement sur le toit d'une bonne vielle 505, voir dedans) sont directement vendus et abatus à côté et évidés sur place.

Voilà un bref apperçu du marché de Nati ou il fait bon se promener, renconter et saluer les visages connus et inconnus, se faire saluer par ses élèves et se faire guider par eux et conseiller sur les produits et surtout les prix. Quand je pense que j'ai payé une mangue 300fcfa à Cotonou pour les ramasser ici même dans l'arbre...

Prochainement, d'autres passage de la vie quotidienne d'une petite ville du Nord du bénin au climat tropical. tiens aujourd'hui il a plu. Beaucoup de vent et des grosses gouttes puis plus rien. Enfin un peu de fraicheur!

A bientôt

Gilles de N'gou

Ah oui sinon la vitesse maximum d'un Taxi-brousse ne dépasse pas les 120 km/h dans une bonne descente et avec un bon pilote. Déjà un bel exploit pour ces vielles carioles.

dimanche 15 mars 2009

Doucement doucement, mais sûrement sûrement...

Pas mal de choses se sont passées depuis notre dernier passage au cybercafé.
Pour commencer, le dernier week-end fut chargé en émotion. Samedi (07/03), nous avons eu la chance de participer à la fête de la Gaani à Nikki. Rien que les trajets étaient folkloriques ; voyage de 3 heures en taxi-brousse (sorte de vieux break au fond duquel une banquette supplémentaire a été posée, mais pas fixée) à travers la savane du Borgou. La moitié du chemin se fait sur une piste non-bitumée... Le soulèvement de toute cette poussière nous a rendus presque aussi noirs que nos amis Béninois. Laurie avait mis un pantalon blanc et je pense qu'elle ne récupèrera jamais ! Ceci dit, les paysages traversés étaient magnifiques et, selon moi, ça en valait vraiment la peine.
La fête de la Gaani en elle-même était exceptionnelle. Damici, un ami de Denis Cornet, nous a guidés tout au long de cette journée, et heureusement qu'il était là ! Pour commencer, nous avons pu voir les oeuvres des artisans venus de tous les coins du pays voire même des pays voisins), et on a pu assister à des danses traditionnelles animées par des percutionnistes qui feraient pâlir certains de nos batteurs occidentaux.
Ensuite, nous nous placés avec les quelques yovos présents (un coin était prévu pour les touristes) pour admirer la cérémonie consacrée au Roi de Nikki. Ce dernier reçoit des offrandes des autres rois de la région et des démonstrations équestres sont organisées.
Franchement intéressant, même s'il faut l'avouer, on avait du mal à tenir le coup physiquement (le soleil cogne vraiment très, très fort ici...). Dans les rues, ça grouille de monde, les gens viennent de partout. Pire qu'un 15 août à Liège. Les enfants nous demandent pour être pris en photo avec nous et ça, c'est un super bon souvenir.
Bon, le lendemain, nous avons une petite baisse de moral collective (eh oui, ça arrive) et une très forte envie de voir nos amis de Nati. On les appelle et sans hésiter, ils nous invitent à venir passer une nuit chez eux. Ca tombe bien, le lundi était un jour férié (fête muslmane, on n'a pas trop compris de quoi il s'agissait).
C'est donc reparti pour le taxi-brousse, direction Natitingou. Route bitumée jusqu'au bout, mais le chauffeur un peu bizarre (pour ne pas en dire plus) rooulait à du 180/200 km/h de moyenne. On a un peu craint pour notre vie, mais ce n'était rien à côté de ce qui allait nous arriver le lendemain (on en reparle juste après).
A Nati, c'est vraiment beau. Les gens sont gentils, tout est gentil en fait. On a été accueillis comme des rois baribas, aussi bien par nos amis que par le personnel de l'hôtel Kantaborifa. On se réjouit d'y retourner et surtout de découvrir les alentours.
Mention spéciale à Marceline, jeune tenancière d'un petit maquis d'apparence sans prétention, mais où la bouffe était succulente : purée de pomme de terre accompagnée de fromage peul (sorte de mozzarella en cubes), le tout baignant dans une sauce à base de tomate dont elle seule à le secret. Sincèrement, j'aurai du mal à oublier ce repas. Et vu que c'était la première fois qu'elle s'essayait à la purée, elle nous a tout offert...
Ensuite, Roméeo, le fils du patron de l'hôtel, qui est à la hauteur de tout le bien qu'on nous avait dit de lui, nous a emmenés au Select. Une discothèque vraiment très drôle de par sa décoration. Il n'y avait que nous... et on s'est éclatés ! Petite réflexion personnelle : James Deano tu avais raison, les Blancs ne savent vraiment pas danser, surtout dans les boîtes africaines !
Après ça, une longue nuit, une petite journée de discussion, et c'est parti pour l'aventure du trajet retour.
Pour commencer notre taxi-brousse nous avait oubliés. Obligés d'en appeler un autre, nous étions contraints de voyager à la tombée de la nuit, ce qui n'est vraiment pas conseillé au Bénin. Il faut savoir que la route Nati-Parakou est aussi "empruntée" par d'énormes camions venant principalement du Burkina Faso. Eux aussi roulent comme des dingues, n'hésitant pas à tuer les enfants des petits villages qu'ils traversent. C'est pourquoi les villageois, à défaut de pouvoir installer des casse-vitesse dignes de ce nom, placent de gros troncs d'arbres sur la route, afin d'obliger les véhicules à ralentir. Je résume la situation : un taxi-brousse tout pourri, sans phares (enfin, presque), à la tombée de la nuit, mais qui n'hésite pas sur la vitesse, et des troncs d'arbre au milieu de la route... Eh oui, on s'en est pris un ! Le tronc bloqué sous la voiture, le pneu avant-droit éclaté, et le moteur qui perd son eau. Le tout dans un village où presque personne ne parle français et où il faut faire plus de 20 km pour pour espérer avoir un tout petit peu de réseau GSM. On a eu peur... Bref, après une heure le taxi redémarre, lentement et pas sûrement, s'arrêtant à chaque village pour abreuver son moteur. Nous sommes arrivés à Parakou vers 23 heures, attendus par nos amis militaires, presque aussi paniqués que nous, prêts à venir nous chercher en "véhicule officiel".
Et ceci me permet de faire une super transition finale : nos "amis".
D'une part, ces militaires, super gentils, toujours prêts à aider (et aussi à faire la fête, faut bien l'avouer), bien plus ouverts d'esprit qu'on ne pourrait l'imaginer... Ils sont aussi très appréciés des locaux (c'est un chauffeur de zem qui me l'a dit).
D'autre part, nos amis locaux. Terence et Oskar, étudiants à l'université, sont là presque tous les soirs. Ils nous font rire et adorent nous faire goûter les produits locaux (boissons principalement !). Il y a aussi Saïd, le cuisinier d'en face de chez nous, qui est quelqu'un d'exceptionnel, et qui n'a pas peur de nous raconter ses péripéties et son passé difficile. Avezc lui, on peut parler de vodoun, de relations Nord/Sud ou d'homosexualité par exemple, sans aucun tabous. Il est aussi très très drôle (surtout quand il se met à danser) !
Parakou et surtout les Parakois vont vraiment nous manquer.
Hier soir, on a organisé une méga-fête dans notre appart', où tout ce beau monde était invité. On vous racontera ça... on ne risque pas d'oublier une soirée pareille.
Voila, la semaine prochaine je vous parle du stage, vu qu'on en sera déjà à plus de la moitié...

A bientôt tout le monde...

Ben, pour le groupe Parakou.